Photos aériennes des Pyrénées
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Jean-Jacques Dard
C'est une histoire qui se partage entre passion et affection, entre ciel et terre, entre ombre et lumière. C'est une histoire de rencontres.
Tout a commencé en 1969 par la présentation de Concorde, en vol, aux mains d'André Turcat. Eric Soulé de Lafont avait 14 ans. « Je serai pilote d'essai ». La vie en a décidé autrement. Il est devenu médecin. Mais l'envie était trop grande pour que les Dieux du ciel n'y prêtent pas cas.
Une urgence, et l'étudiant à l'hôpital Necker des enfants malades à Paris est monté dans une Alouette III. « J'ai vu la ville à basse altitude. C'était fantastique ». Plus tard, il rencontrera Henri Giraud, son maître, l'homme des premiers vols et atterrissages en montagne. Plus tard encore, il croisera Marjorie dont le père, pilote de ligne, instructeur lui a transmis le virus.
Un aérodrome vaut toutes les pistes de danse.
Aujourd'hui, Eric le médecin dermatologue est installé à Saint-Gaudens. Aujourd'hui, l'enfant qui faisait décoller des modèles réduits, construit ses propres avions. Il décolle depuis Thèbes, sur une piste longue de 80 mètres avec une pente de 14 % agréée altisurface.
« Enfant, je ressentais le besoin impérieux de regarder notre terre autrement, en prenant de la hauteur, comme l'avaient fait les pionniers qui nourrissaient nos rêves, les Guillaumet, Lindberg, Saint-Exupéry ».
Eric n'a pas fait du dessin, mais des photos. « Quand tu arrives sur Blagnac, tu te dis que cela mériterait de s'ancrer. Je suis tombé amoureux de Toulouse. Et quand on aime, on a envie de le faire partager. Pouvais-je le faire autrement que par la photo ? ».
Mais survoler Toulouse est interdit. Il faut être à 5000 pieds (1500 m), bien trop haut pour en pénétrer l'âme.
« Nous avons rencontré les responsables de la direction générale à l'aviation civile sud qui ont été séduits par le projet ». Après, il y a eu 2 ans de travail.
« Un beau cliché ça ne se décrète pas, ça se mérite » ; 7000 photos, d'autres rencontres riches de passion et d'amitié pour témoigner par l'image d'un Toulouse différent qui laisse encore Eric Soulé de Lafont comme un enfant :
« Chaque vol reste en émerveillement ».
Jean-Jacques Dard
Tout a commencé en 1969 par la présentation de Concorde, en vol, aux mains d'André Turcat. Eric Soulé de Lafont avait 14 ans. « Je serai pilote d'essai ». La vie en a décidé autrement. Il est devenu médecin. Mais l'envie était trop grande pour que les Dieux du ciel n'y prêtent pas cas.
Une urgence, et l'étudiant à l'hôpital Necker des enfants malades à Paris est monté dans une Alouette III. « J'ai vu la ville à basse altitude. C'était fantastique ». Plus tard, il rencontrera Henri Giraud, son maître, l'homme des premiers vols et atterrissages en montagne. Plus tard encore, il croisera Marjorie dont le père, pilote de ligne, instructeur lui a transmis le virus.
Un aérodrome vaut toutes les pistes de danse.
Aujourd'hui, Eric le médecin dermatologue est installé à Saint-Gaudens. Aujourd'hui, l'enfant qui faisait décoller des modèles réduits, construit ses propres avions. Il décolle depuis Thèbes, sur une piste longue de 80 mètres avec une pente de 14 % agréée altisurface.
« Enfant, je ressentais le besoin impérieux de regarder notre terre autrement, en prenant de la hauteur, comme l'avaient fait les pionniers qui nourrissaient nos rêves, les Guillaumet, Lindberg, Saint-Exupéry ».
Eric n'a pas fait du dessin, mais des photos. « Quand tu arrives sur Blagnac, tu te dis que cela mériterait de s'ancrer. Je suis tombé amoureux de Toulouse. Et quand on aime, on a envie de le faire partager. Pouvais-je le faire autrement que par la photo ? ».
Mais survoler Toulouse est interdit. Il faut être à 5000 pieds (1500 m), bien trop haut pour en pénétrer l'âme.
« Nous avons rencontré les responsables de la direction générale à l'aviation civile sud qui ont été séduits par le projet ». Après, il y a eu 2 ans de travail.
« Un beau cliché ça ne se décrète pas, ça se mérite » ; 7000 photos, d'autres rencontres riches de passion et d'amitié pour témoigner par l'image d'un Toulouse différent qui laisse encore Eric Soulé de Lafont comme un enfant :
« Chaque vol reste en émerveillement ».
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